Le garçon et le héron est le dernier film du studio Ghibli, réalisé par le légendaire Hayao Miyazaki. E à l'occasion de la première du filmau Festival du film de Toronto, un invité surprise n'a pas caché son admiration pour Miyazaki..
Nous parlons ici du réalisateur, scénariste, producteur de films et écrivain mexicain Guillermo del Toro. Le public ne s'attendait peut-être pas à le voir monter sur scène lorsque le PDG du TIFF, Cameron Bailey, l'a présenté comme le plus grand fan de Miyazaki. Le réalisateur oscarisé était impatient de présenter Le garçon et le héron. Mais il ne l'a pas fait avant d'avoir dit son mot sur Miyazaki, qui n'a pas assisté à l'événement. Del Toro a souligné avec enthousiasme à toutes les personnes présentes qu'elles étaient les premières à voir le film au-delà du Japon.
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Le garçon et le héron est sorti avec un minimum d'efforts marketing. Les débuts internationaux du film sont particulièrement particuliers, car c'était la première fois qu'un film d'animation japonais faisait ses débuts au Festival du film de Toronto. En plus de souligner cette fortune, il en a profité pour parler de l'héritage artistique de Miyazaki.
“Nous avons le privilège de vivre à une époque où Mozart a composé des symphonies.‘, avoue del Toro. Il a ensuite ajouté que Miyazaki est un maître de cette envergure et considère que tout le monde a beaucoup de chance de pouvoir assister à son travail. Tous les projets de Miyazaki sont énormément salués par la critique, mais les œuvres de Miyazaki s'approchent de la perfection et du sublime. Guillermo del Toro l'a confirméen disant que Miyazaki a changé le médium avec lequel il a commencé, il l'a révolutionné, prouvant encore et encore qu'il s'agit d'une œuvre d'art extraordinaire.
Le réalisateur a également établi des parallèles entre son art et celui de Miyazaki., explorant des paradoxes essentiels. Miyazaki comprend que la beauté ne peut exister sans l'horreur, et que la délicatesse ne peut exister sans la brutalité. Il répète les motifs à l'infini : la fuite, l'espoir, le désespoir, le pouvoir de l'innocence. Chacune de ses paraboles est empreinte de foi en l'humanité, mais aussi d'angoisse. En ce qui concerne Le garçon et le héron, nous signalons une fois de plus que ce long métrage ne sera plus le dernier film de Miyazaki avec le Studio Ghibli.
Source – CBR
