Il semble que une nouvelle loi au Japon obligera les Mangaka à révéler leur identité en public.. Il n'y a pas d'annonces officielles concernant cette nouvelle manœuvre du gouvernement japonais, cependant il est important d'en parler. Plus précisément, cette loi concerne les artistes en général, qui devront divulguer leurs noms de famille et donc leurs identités. Il est évident que les mangaka sont aussi des artistes, c'est pourquoi cette loi les concernera également. Ainsi on peut d'ores et déjà affirmer qu'une telle proposition a peu de chances de générer une situation d'acceptation générale..
Tous les fans de shonen manga peuvent immédiatement penser à Gege Akutami, qui est internationalement connu non seulement pour être le mangaka de… Jujutsu Kaisenmais aussi pour ne jamais montrer son visage en public. Il porte généralement un masque. Ainsi ce genre de loi pourrait en quelque sorte pousser les mangaka à se montrer au public, à leur permettre d'être connus non seulement pour leurs mangas.. Ce serait important d'impliquer davantage les mangaka, notamment lors d'événements dédiés à leurs mangas et au-delà, afin de valoriser davantage ces professionnels..
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Au fil des ans, leurs conditions de travail se sont certes améliorées, mais nous parlons ici d'un rythme excessivement frénétique qui entraîne trop souvent des problèmes physiques assez graves, ou des problèmes de santé en général. Prenons l'exemple de Togashi, qui souffre de problèmes de dos depuis de nombreuses années. Ces problèmes sont si graves qu'il ne peut pas rester dans une position de travail normale, c'est-à-dire en position assise.
Avec ce seul exemple de l'un des mangakas les plus célèbres au monde de tous les temps, il est possible de confirmer que même aujourd'hui, il n'existe pas de réelle protection des mangakas.. La sérialisation hebdomadaire peut sembler une tâche très difficile qui ne peut être menée à bien qu'avec une forte passion et une grande implication dans le travail. Il en va de même pour d'autres mangaka comme Eiichiro Oda ou Kohei Horikoshi, qui sont actuellement en hiatus. Ainsi, à la lumière des problèmes réels liés à la protection des mangaka, cette loi a certes un aspect révolutionnaire, mais avec lequel tout le monde n'est pas d'accord.